Le Phasme OK

Ce qu'en dit la Vache Folle :
"Espèce de brindille qui ressemble à une sauterelle ayant abusé du Weight Watchers."

Ce qu'en dit Monsieur Wikipédia :
"Les phasmes sont des insectes herbivores (c'est pourquoi on peut les confondre avec des vaches), se trouvant ainsi en bas de la chaîne alimentaire (on observe exceptionnellement des cas de cannibalisme en captivité en raison de la promiscuité des enceintes d'élevage) (NB : Ça, c'est pas parce que c'est entre parenthèses que c'est moi qui dit encore une connerie !).
Pour survivre, ils se fondent dans leur environnement en imitant à la perfection des brindilles (on fait c'qu'on peut, avec c'qu'on a !) (avec toutes leurs particularités : taille, nœuds, cicatrices des feuilles), des feuilles mortes ou vertes, voire des lichens (d'où l'expression au chevet d'un mourant : "Mon pauvre vieux, t'as une sale gueule de phasme ! Ce qui ne va pas spécialement lui remonter le moral !). On parle dans ce cas d'homotypie et d'homochromie ("même forme, même couleur") et ce type de mimétisme est à l'origine de son nom vernaculaire : le « Bâton du Diable » (parce que notre pote, le mourant, se fait en plus bastonner par le Malin !). Ce camouflage est poussé jusque dans leur façon de se mouvoir, puisqu'ils se déplacent lentement, par à-coups, comme une branche ballottée par le vent (interlude poétique). La plupart peuvent également rester parfaitement immobiles pendant des heures (sauf si on lui fait la chatouille...). Certaines espèces disposent en outre de moyens de défense, leurs glandes prothoraciques sécrétant alors diverses substances toxiques (attention au contrôle antidopage du phasme !). Ceux-ci arborent parfois des couleurs aposématiques (ça, ça ne veut rien dire, mais ça fait savant !), ne se confondant pas dans l'environnement comme leurs cousins cités précédemment.
Les phasmes pondent des œufs de manière régulière à partir du moment où ils sont au stade adulte, les femelles pondent en moyenne 2 à 3 œufs par jour (fortement variable selon les espèces) (et selon le degré de paresse de chacune...). La reproduction peut être sexuée, mais peut également se faire par parthénogenèse thélytoque (parce que c'est un TOC de vouloir faire ça tout seul !), sans fécondation, ne donnant naissance qu'à des femelles. Ainsi, pour certaines espèces, aucun mâle n'a encore été trouvé, son inexistence étant possible (ben dis donc, ça doit pas être drôle tous les jours pour ces phasmettes !). Ils commencent à pondre vers aout.
Néanmoins, chez les phasmes rien n’est simple (il me semblait bien...) et hormis la reproduction sexuée classique et la parthénogenèse thélytoque (toujours le même TOC), l’étude du groupe Bacillus (Scali et al 2003^[1]) a montré l’existence de 3 modes reproductifs supplémentaires que sont l’androgenèse (l’œuf ne contient que le génome mâle et on obtient des mâles et des femelles), la gynogenèse (pour ainsi dire quasiment l’inverse de l’androgenèse mais on n’obtient que des femelles) et l’hybridogenèse (mécanisme particulièrement complexe correspondant à des croisements naturels entre espèces proches) (et un 4ème mode reproductif l'homogenèse passée sous silence parce qu'à cette heure les enfants ne sont pas couchés... mais c'est le plus drôle !).
Les phasmes sont de plus en plus fréquents en élevage, si bien que certains les apparentent à des NAC au même titre que les autres animaux de terrariophilie (Arachnides, reptiles, et amphibiens) (N'oublie pas : Pour Noël, un petit phasme, ça fait plaisir et ça mange pas d'pain !) .
N.B. En l’état actuel des connaissances, la classification linnéenne proposée ici est obsolète, néanmoins, il n'est pas encore possible de présenter une classification phylogénétique actualisée.

Ben mon gars, on n'est pas couchés !
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